•  

    Bonjour à tous,

    Je tiens à remercier tous ceux qui sont venus me laisser un commentaire aux vœux que j'ai déposés dans mon précédent article.

    Je n'ai pas encore eu le temps de visiter chacun de vous, j'en suis désolée, je dois rattraper un retard considérable

    et je suis donc encore très prise... mais mes visites se feront petit à petit.

     

    J'ai reçu ce matin un mail qu'une de mes meilleures amies, à la Réunion en ce moment, m'a transféré.

    Et j'ai beaucoup ri parce que cela correspond tellement à ce que nous constatons avec certains de mes amis

    quand nous parlons de la situation actuelle et de cette société telle qu'elle est devenue...

    Un monde aseptisé, upérisé, stérilisé, qui veut tout contrôler sans penser qu'ainsi on empêche
    le corps et la nature de faire leur boulot alors qu'ils sont fait pour ça !!
     

    Donc je vous fais un Copié-collé, espérant que vous saurez en rire vous aussi...

    mais aussi en tirer quelques réflexions !!

     

    C'est scientifique !

    Lire la suite...

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  • Manger des plats épicés, est-ce mauvais pour l'estomac ?

    Cette rumeur a la vie dure et pourtant...

    Depuis que l'on peut introduire une caméra microscopique à l'intérieur de l'estomac, on sait de façon certaine qu'elle est erronée.

    Des scientifiques ont mené une expérience sur deux groupes de volontaires.
    Les premiers avaient ingéré des aliments très relevés.
    Les autres avaient pris un repas "normal".
    La comparaison a montré que épices et piment n'ont aucune action néfaste
    sur la muqueuse de l'estomac.

    Rien d'étonnant lorsqu'on sait que le pH du suc gastrique est proche de celui de l'acide chlorhydrique !

    Habituée à résister à ces agressions, la muqueuse ne redoute aucune sauce piquante.
    Même en cas d'ulcère, les gastrologues n'interdisent plus ce type de plats !

     

    Chouette, on va pouvoir s'empiffrer !! Moi j'adore les épices !! yes

     

    Manger épicé

    Poulet korma à l'indienne

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    12 commentaires
  • J'ai un très grand terrain qui se trouve en zone agricole (donc ça ne vaut pas grand chose wink2). J'avais à moi environ 8 000m2 et, depuis le décès de ma maman, qui avait acquis le terrain d'à côté (avant moi, en fait), j'ai un hectare et demi. Mais bon, je ne m'occupe que de mes m2 car j'ai déjà du mal à les gérer alors, tant pis pour ceux de ma mère... Mon âge et ma fibromyalgie ne me permettent pas d'en faire autant que je voudrais... Quand j'ai acheté ce terrain, en 1988, c'était dans le but de m'y faire construire une petite maison en bois et, surtout, de ne plus avoir de voisins car j'en avais marre d'être réveillée aux aurores par les bruits des autres qui n'ont aucun respect de votre repos !! bad Je me suis donc fait ma petite maison en bois (on ne m'a construit que le gros œuvre et j'ai fait tout le reste à l'intérieur !) et j'ai enfin pu m'y reposer... enfin, encore que !! oops
    A l'époque, je travaillais 16 à 20h par jour, donc je n'avais absolument pas le temps de m'occuper du terrain ni, d'ailleurs, d'en profiter, d'autant que j'étais souvent en tournée avec mes musiciens...le terrain était donc à l'abandon mais j'appréciais, quand j'étais chez moi, le calme au milieu des champs.

    Puis la maladie est venue et j'ai dû lever le pied par obligation...

    La fibromyalgie est une maladie très handicapante qui ne prévient pas et qui n'a pas de traitement !! C'est donc une maladie orpheline.
    J'ai cru comprendre que peu d'entre vous savait vraiment ce qu'était la fibromyalgie.

    Je vais donc, succinctement, vous la présenter :
    Qu'est-ce que c'est ?

    Elle est due à un dérèglement de certains neurotransmetteurs qui entraîne un dysfonctionnement du système nerveux central, le système sympathique qui, comme son nom ne l'indique pas est le centre de la douleur.

    Les principaux symptômes sont :
    - une grande fatigue permanente,
    - des douleurs quasiment permanentes aussi. Partout, mais qui changent de place durant la journée et peuvent survenir aussi bien sur le plan musculaire qu'articulaire ou encore sur les terminaisons nerveuses,
    - des insomnies,
    - un grand manque de concentration et, par moments, des trous de mémoire similaires à ceux de la maladie d'Alzheimer,

    Voilà, ça ce sont les symptômes de base... ensuite, il y a les syndromes et des symptômes qui s'ajoutent à ceux-là, comme :
    - le syndrome du côlon irritable,
    - le syndrome des jambes sans repos,
    - les vertiges et les nausées dues aux vertiges,
    - les migraines,
    - les sensations de brûlure sur toute la peau,
    - la vue qui baisse, les yeux qui brûlent,
    - les crises de spasmophilie, ou de panique,

    Etc.
    J'en oublie certainement... mais mes amis fibromyalgiques complèteront.

    Les fibromyalgiques
    Il faut savoir que vivre une fibromyalgie, c'est vivre les mêmes douleurs et les mêmes symptômes que les malades de la sclérose en plaques. La différence, c'est juste que la fibro, elle, on n'en meurt pas !!


    Les gens qui en sont atteints sont, dans 99 % des cas, des gens hyperactifs et, souvent, arthrosiques, et qui ont vécu ou qui vivent en milieu rural, ce qui fait penser à certains laboratoires de recherche qu'il s'agirait d'une maladie provoquée par les pesticides et toutes les cochonneries vaporisées sur les cultures par les agriculteurs car ils ont constaté que les réactions neurologiques en cas d'intoxications par ces produits sont les mêmes que celles de la maladie.

    Les recherches

    Les laboratoires les plus avancés dans ce domaine sont au Canada et aux États-Unis. Là-bas, la recherche de la maladie ne se contente pas des 11 points douloureux sur 18 préconisés en France, mais prennent la peine de faire des IRM du cerveau. C'est ce qui a permis de constater que certaines zones du cerveau des fibromyalgiques sont atteintes et de voir les carences en neurotransmetteurs.

    Sachez que la maladie est reconnue par l'OMS depuis très longtemps, tout d'abord comme maladie psychiatrique (malheureusement, la plupart des médecins français en sont restés à ce stade puisque, aucune formation n'étant obligatoire durant leur carrière, ils ne sont pas obligés de se mettre au courant des nouvelles maladies ou des progrès de la science et des découvertes, se contentant souvent de lire leurs revues médicales !!), qu'elle a été reconnue maladie rhumatismale en 1992 et maladie à part entière en tant que maladie orpheline depuis quelques années (j'avais effectué mes recherches il y a déjà pas mal de temps et j'avoue que j'ai oublié les date... c'est un peu comme en histoire wink2) !

    La fibromyalgie en France
    En France, elle n'est reconnue que depuis l'année dernière par la sécu mais il n'existe aucun protocole de soins pris en charge !! alors qu'il est possible de soulager les symptômes (je vous en parle plus loin). Par contre, elle était déjà reconnue par la COTOREP (appelée maintenant M.D.P.H.), et donne donc droit à un statut d'handicapé, mais ne donne droit à aucune allocation puisque le taux de handicap reste en-dessous des 80% !!

    Les différents stades
    Que 3% de la population mondiale en est atteinte, principalement des femmes, mais il s'avère selon certaines recherches, que c'est juste parce que les hommes n'osent pas en parler.
    Qu'il y a quatre niveaux :
    - le niveau 1 permet une activité presque normale, les symptômes sont gérables.
    - le niveau 2 ne permet plus de travailler ou juste quelques heures par jour et encore, en ajustant des horaires permettant du repos régulièrement. Les symptômes sont plus forts et deviennent difficilement gérables.
    - le niveau 3, il devient impossible de travailler. Les crises sont de plus en plus fréquentes et douloureuses et on est parfois au bord de la chaise roulante ! J'ai été dans ce cas plusieurs mois il y a quelques années.
    - enfin, le niveau 4 est le stade de la chaise roulante ou de l'hospitalisation en service anti-douleurs, tellement les douleurs deviennent insupportables.

    Les solutions pour atténuer les symptômes

    Maladie orpheline, donc pas de traitement par médicaments, mais une hygiène de vie, des changements dans son alimentation, permettent une nette amélioration. Pour ma part, j'ai arrêté  il y a bien longtemps tous les laitages de vache (je me régale des fromages, fromages blancs et même parfois de lait de chèvre et de brebis), j'ai diminué le gluten et je fais très attention à ce que j'achète en évitant tous les produits conservateurs, colorants, etc., en mangeant peu de viande (je favorise le poisson),  plutôt légumes et fruits le midi et féculents le soir car les sucres lents facilitent le sommeil, l'endormissement et la forme au réveil (ils mettent environ 6h à agir). Je mange plutôt le sucre tout seul (le matin ou au goûter) mais jamais en fin de repas et je consomme des produits frais et/ou bios le plus possible. Et, très important pour moi, je saupoudre mes plats le midi d'algues achetées en magasin bio ou rapportées de Bretagne par l'une de mes amies... C'est impressionnant !! Si j'arrête quelques jours, je suis à nouveau épuisée !! Dès que je reprends, la fatigue se fait moins sentir !!
    Et puis j'ai adopté une vie plus cool, avec des règles importantes : j'écoute mon corps... quand je suis fatiguée, je m'arrête (là j'ai mis du temps à l'accepter car quand on va mieux on a tendance à en faire trop ! surtout quand on est hyperactif), je fais la sieste chaque jour... je me garde un jour par semaine où je ne fais rien et où je ne parle à personne pour recharger mes accus !yes

    En faisant très attention et en écoutant ma maladie sans la laisser m'envahir, j'ai ainsi pu refaire toute la déco de ma maison (quand je dis déco, cela veut dire aussi les meubles car je suis très bricoleuse) entre 2006 et 2008, pièce par pièce... je refais actuellement à nouveau toute la déco, presque dix ans après (c'est mon rythme wink2)  et, comme vous avez pu le voir dans certains articles, je bricole beaucoup, pose des moquettes et du liège au sol, fabrique mes meubles, je me remets aussi au jardinage cette année (je m'étais arrêtée depuis 2012 pour m'occuper de ma maman, comme vous le savez, qui était hospitalisée chez moi... on ne peut pas tout faire et j'étais trop fatiguée pour faire autre chose !)

    La fibromyalgie au quotidien :

    - Quand les vertiges ont commencé à m'empêcher de bouger  au-dessus de 400m d'altitude, en 1998, (à l'époque j'étais secouriste Croix Rouge) c'est vraiment devenu handicapant pour mes déplacements... Or, je vis dans un département, au pied des Pyrénées, où 400m sont monnaie courante et même plutôt bas... Ce qui limite mes déplacements !! arf il m'a donc fallu m'adapter à mon environnement et j'ai décidé d'agrémenter mon jardin, du moins autour de la maison, par quelques plantations. Tant que j'ai pu, j'ai planté des arbustes et des fleurs puis je me suis fait aider par des amis ou lors de chantiers collectifs organisés dans le cadre de mon association d'échanges, le S.E.L. (système d'échange local). Ce qui m'a permis de profiter un peu de mon jardin...

    - J'ai arrêté de lire des bouquins, car il m'est devenu impossible de me concentrer suffisamment pour lire un bouquin entier... je reviens toujours sur les mêmes pages, que j'oublie à chaque fois !! Mon dernier livre, j'ai mis deux ans à terminer les dix dernières pages !! Un livre de Federico Garcia Lorca. Je me contente donc de parcourir certains articles quand mes amis me donnent des revues que j'aime (comme Géo ou Historia). Mais même ça, certains jours il m'est impossible de lire le moindre article. C'est un vrai problème quand il faut remplir des dossiers (quand j'ai gardé ma mère, c'était un vrai casse-tête car il faut toujours des dizaines de dossiers pour obtenir les aides pour l'hospitalisation à domicile), simplement faire un courrier !! Et en France on est les rois des paperasseries !! J'ai pris l'habitude, depuis quelques mois, de faire chaque matin ma gymnastique cérébrale : mots croisés, sudokus, mots fléchés, jeux divers (sur papier, pas sur l'écran !!) et j'ai remarqué que cela me faisait vraiment du bien... Je perds un peu moins mes mots et mes crises de confusion cérébrale semblent moins fréquentes.

    - Durant les périodes de douleurs, on peut avoir des activités, c'est même préférable à l'inactivité qui ne fait que rendre les douleurs encore plus difficiles à supporter,  mais il faut se ménager... boire beaucoup pour hydrater le corps... s'arrêter régulièrement... et ne pas avoir d'activité plus de deux ou trois heures. Je trouve que le plus difficile, ce ne sont pas les périodes de douleurs (enfin, depuis que je vais mieux car, il y a quelques années, quand j'étais au stade 3 et que je pouvais à peine marcher - il me fallait m'appuyer au mur - je ne disais pas la même chose !!), le plus dur, c'est le mélange crise de douleurs et de fatigue !! La douleur on s'habitue... on fait avec. Moi je vis avec depuis maintenant 13 ans, donc on apprend à la gérer... mais la fatigue qui s'ajoute aux douleurs, là, c'est ingérable !! Il m'est arrivé d'avoir des crises de trois mois comme ça, où j'étais prostrée et douloureuse... je n'avançais pas.. j'étais incapable de faire quoi que ce soit car même quand je me forçais, je faisais n'importe quoi ou je cassais tout par maladresse ou bien je faisais 3 ou 4 fois les mêmes allers-retours car je ne me souvenais plus de ce que je faisais... cela m'arrive encore parfois mais plus rarement, heureusement !! Et les crises, à présent, sont moins longues et moins fortes. Ouf !! eek

    - J'ose à peine vous parler des syndromes adjacents comme le côlon irritable qui vous fait aller aux toilettes plusieurs fois par jour, alternant diarrhée et constipation (moi j'ai trouvé la solution : trois semaines par mois, je saupoudre mes salades ou mes légumes de levure diététique et c'est très efficace) ; les gouttes dans les yeux à mettre toute la journée parce que les yeux vous brûlent et que vous ne pouvez rien faire, ni lire, ni regarder la télé, ni faire de l'ordi ; les vertiges qui vous empêchent de conduire parfois durant des semaines et vous obligent à être dépendant des autres pour les courses par exemple ou qui vous mettent à quatre pattes quand ils sont très forts et vous donnent l'impression d'être dans un bateau en pleine tempête ; les crises de panique qui vous mettent à plat (comme notre amie flo cette semaine !) et dont on met des jours à se remettre ; les migraines qui vous collent au lit dans la pénombre durant des heures ; les heures, la nuit, à vous lever pour éviter les fourmis dans les jambes (jambes sans repos) ; et ces sensations de brûlure sur la peau qui sont une torture...ou bien l'impossibilité, par moment, de supporter le moindre frottement des vêtements sur certaines parties du corps ; cette impossibilité à rester debout qui vous oblige à vous asseoir partout où vous pouvez, à ne pas pouvoir faire la queue aux caisses ou aux guichets (moi je m'assois par terre mais on me regarde comme une folle !! bon, je me suis habituée, maintenant je m'en moque wink2 ) ; les crises d'hypoglycémie n'importe où, n'importe quand, sans prévenir à cause d'une mauvaise assimilation du sucre (là aussi problème de neurotransmetteur)... Vous voyez, on vit avec, mais personne ne se rend compte ce que ça nous coûte parfois, si on ne l'a pas vécu !!

    Les médecines douces

    - Je vous parlais de moyens de soulager les symptômes, tout à l'heure. Il y a d'abord un traitement chimique donné par quelques médecins. On s'est aperçu que certains antidépresseurs contenaient une molécule qui agissait chez certains patients... mais pas tous... et puis il y a des effets secondaires, donc,en général, on évite... mais pour ceux qui sont vraiment aux stades des douleurs permanentes, hospitalisés ou en fauteuil roulant, ça vaut la peine d'essayer. Encore que moi je pense que ces personnes-là n'ont pas essayé le changement d'alimentation et l'hygiène de vie parce que, pour avoir constaté moi-même les résultats, je peux attester que c'est vraiment le jour et la nuit !!

    Ensuite, il y a les méthodes dites douces. Les plus efficaces : la balnéothérapie (demandez à lacalobra, elle l'a fait durant plusieurs mois et ça lui faisait un bien fou). Moi j'en ai fait durant un an et c'est vraiment efficace, à condition d'avoir un kiné qui reste avec vous pour vous montrer les mouvements, ce qui n'était pas mon cas, mon kiné étant plus intéressé par l'argent que par l'état de ses patients !! Les massages chez le kiné sont très agréables lors des crises de douleurs. En massant les muscles douloureux, on a vraiment une amélioration, même si elle est provisoire.
    Et alors, il y a un truc très très efficace mais malheureusement très cher, c'est le LPG. Vous savez ces massages avec des machines qui vous font un palper-rouler sur la peau... Il se trouve qu'on m'avait offert une dizaine de séances et que j'ai pu jumeler les séances de balnéo et de LPG et que c'est absolument génial !! Je me sentais comme à 20ans !! plus de douleurs, pratiquement plus de fatigue !! Hélas, à 45€ la séance, je n'ai pas pu continuer quand c'est devenu payant et j'ai dû, la mort dans l'âme, arrêter. La balnéo seule c'était bien, mais beaucoup moins efficace. Mais allez dire ça à la sécu !! Il faudrait trouver une machine qui soit prise en compte pour le côté médical et non esthétique car là, cette machine est censée vous enlever la cellulite (d'ailleurs, c'est vrai !) et n'est donc pas considérée comme un outil médical !

    Il y a aussi les auto-massages aux huiles essentiels que je fait régulièrement, la phytothérapie qui aide (moi j'ai plein de plantes dans le jardin, que j'utilise en saupoudrage ou en tisanes) et puis la cool attitude... profiter de l'air du temps, regarder la nature autour de soi, respirer, respirer, respirer !!

    Et, pour ça, je me suis installé, ces derniers mois, des petits coins tout autour de ma maison... certains de mes arbres ont poussé (ici un frêne qui s'est invité et que j'ai gardé avec plaisir !) et me font ainsi profité de leur ombre bienveillante.

    J'ai fait construire deux terrasses, l'une à l'est pour admirer les levers de soleil, l'autre à l'ouest pour les couchers... celle du sud, je l'avais déjà mais je n'en profite pas car il fait généralement trop chaud... et puis, donc, répartis sur mon terrain, sous les arbres plantés ou pas, quelques bancs, fauteuils, relax divers...

    Je vous mets les deux photos prises le mois dernier de ce frêne sous lequel je dispose l'été trois de mes plantes d'intérieur pour leur faire prendre l'air et où j'ai placé un transat sur lequel je me repose quand il fait bon... cela fait partie des joies de cette vie dont il faut absolument profiter pour aller mieux !!

    J'ai conscience d'avoir été très longue, et je vous prie de m'en excuser, mais il me paraissait important de vous expliquer en détail la vie d'un fibromyalgique pour que vous compreniez mieux son quotidien... Et puis aussi ce que l'on savait actuellement sur cette maladie.
    A très bientôt sur vos blogs ou ici... et gros bisous à tous.

     

    PS : en y repensant cette nuit, je m'aperçois que j'ai oublié deux ou trois petites choses.
    Il faut ajouter à cette maladie les problèmes de santé qu'on avait avant ou qui viennent s'y ajouter. Pour ma part, j'ai eu une ménopause précoce à 40 avec tous les problèmes que cela entraîne : ostéoporose avancée (je faisais de la décalcification osseuse depuis l'enfance, j'étais donc un sujet à risque) qui engendre fractures fréquentes, entorses, etc. ; j'ai aussi quatre hernies discales (3 aux lombaires et une aux dernières cervicales) + un tassement vertébral dû à une fracture vertébrale lors d'une chute en février 2012 ; et, enfin, si je n'en oublie pas sarcastic, une Immunoglobuline Monoclonale qui implique des analyses trimestrielles... Il y a aussi, bien sûr l'arthrose présente dans toutes mes articulations (mains, pieds, genoux, talons,etc.) et dans toute ma colonne vertébrale... et les problèmes liés à l'âge puisque je vais avoir 63 ans. Je dois d'ailleurs dire qu'en vieillissant, l'ensemble de tout cela avec la fibromyalgie est de plus en plus difficile à gérer et les moments de découragement de plus en plus fréquents.

    Mais je veux aussi préciser que je ne me plains pas trop car beaucoup de fibromyalgiques sont en dépression permanente car il est vrai que la douleur vécue au quotidien est épuisante et que certains la vivent mieux que d'autres.
    Vous verrez que, dans les commentaires, je réponds à Rozy ceci : "Ce qui est important aussi, dans cette maladie, c'est le moral... La plupart des fibromyalgiques sont dépressifs parce que la douleur est épuisante quand tu la vis au quotidien... et puis être fatiguée en permanence, ça déprime... Moi ce qui me tient et qui m'évite de tomber dans cet état dépressif, c'est le fait que j'ai des projets en permanence... la déco de ma maison que je change souvent... le réaménagement des pièces, des extérieurs, les plantes que je suis tellement contente de planter et dont je m'occupe avec amour... mes créations que je mets en vente sur ma boutique en ligne... il y a toujours quelque chose que j'ai envie de faire... et puis mes passions : la photo, les plantes (la botanique, leurs besoins, etc.), la protection animale, etc. et puis l'amitié.. Mes amis, les vrais, sont toujours là depuis des années et comprennent ma maladie... ça aussi c'est important... et ils sont toujours prêts à m'aider quand je suis dans l'impossibilité de me débrouiller seule comme cela arrive parfois."

    Voilà, cette fois, je crois vraiment avoir tout dit... n'hésitez pas à consulter les commentaires où vous pourrez y lire les témoignages d'autres fibromyalgiques... chacune a ses symptômes en plus... et sa propre expérience... Et si vous avez des questions, allez-y, j'y répondrais en commentaire !
    Merci à tous d'avoir lu jusqu'au bout... et à bientôt.

     

    La fibromyalgie et nous

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