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La grande Consoude
La grande consoude
Symphytum officininalis
Consoude officinale, Langue-de-vache, Oreille d'âne, Herbe à la coupure, Herbe aux charpentiers... que de nom pour cette plante aux si jolies fleurs...
C'est au bord des fossés, des ruisseaux, près des marécages et dans les terres gorgées d'eau, que se dressent les tiges velues et anguleuses de la grande consoude.
Le nom qui lui a été attribué, Symphytum, du grec symphuô "je réunis", fait allusion à la propriété qui lui assura, vingt siècles avant Jésus Christ, sa célébrité ; elle est celle qui consolide, qui ressoude les os brisés et les lèvres des plaies. Il a fallu pourtant attendre le XX° siècle pour que l'analyse faite par deux médecins anglais, A.W. Thitherley et N.G.S. Coppin, confirme cette action en décelant dans le rhizome de la grande consoude la présence d'allantoine, substance utilisée en dermatologie pour son pouvoir cicatrisant. Le rhizome contenant un mucilage visqueux aux propriétés émollientes s'emploie frais, en cataplasme de pulpe, ou séché, en compresse pour calmer les douleurs des brûlures et achever la cicatrisation des plaies.
Habitat : Europe sauf région méditarrannéenne, terrains humides ;jusqu'à 1 500m
Parties utilisées : rhizome et racine (printemps ou automne) fraîche ou séchée ; laver, racler, fragmenter, sécher rapidement au soleil, conserver dans des boîtes bien closes.
Constituants : tanin, mucilage, huile essentielle, allantoine, glucines, alcaloïde
Propriétés : adoucissante, astringente, béchique (calme la toux et les irritations du pharinx), cicatrisante, émolliente.
Usage interne et externe,
utilisation pharmaceutique et vétérinaire.Utilisée pour : angines, brûlures, dermatoses, diarrhée, entorse, estomac, gerçure, peau, psoriasis, ulcère.
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