Un petit montage perso pour souhaiter un bon anniversaire à notre amie Flo,
que vous connaissez puisqu'il s'agit de Lacalobra.

 

Coucou ma flo, un petit montage tout simple avec les fleurs d'amandier que tu avais beaucoup aimées
dans mon article sur les fleurs du printemps.

Je sais que tu n'es pas là aujourd'hui, que tu es en train de le fêter cet anniversaire,
dehors avec ta maman et ton fils... mais quand tu reviendras ce soir, peut-être auras-tu le temps
de jeter un coup d’œil sur l'ordi et sur ta messagerie.

Pour ma part, je t'envoie une brassée de gros baisers pour cette occasion.

 

 

 

 

J'en profite pour dire aussi Bonjour à tous...

 

Certains se sont inquiétés de ne plus me voir, de nouveau, depuis quelques semaines, je les en remercie.
Je vous mettrai un article pour vous expliquer... mais en attendant,
je vais juste vous dire qu'on m'a diagnostiqué une maladie génétique en 2019 : le S.E.D. ou Syndrome d'Ehlers-Danlos.
Cette maladie est très handicapante surtout lors des grosses crises...
C'est ce que j'ai eu depuis la mi-janvier avec une aggravation la dernière semaine de mars.

 

 

Mais je vous rassure, je vais mieux et j'ai même repris mes travaux depuis lundi.

 

 

J'avais hâte d'être à aujourd'hui pour venir vous retrouver et publier un article...
J'ai pris mon week-end pour me reposer et même si j'ai un peu cuisiné ce matin,
je viens de faire une bonne sieste qui m'a fait un bien fou !!

 

 

 

Je tâche de passer vous voir durant ce week-end.
J'espère que vous, vous allez bien.

 

La météo nous avait annoncé 31° et le plein soleil...
Bon, nous on a 13°  et un ciel couvert avec beaucoup de vent !!

Mais c'est le printemps quand même !!

 

 

 

Mince, j'avais oublié de publier mon article !!
Bon, donc, écrit à 14h et publié à 21h !!
Voilà ce que c'est que d'être fatigué !!
Désolée, ma flo, j'espère que tu viendras quand même lire ma petite carte.

 

 

Il y a quatre ans, jour pour jour, maman nous quittait. C'était le 3 Octobre 2014.

Malgré mes efforts pour la sauver, elle est morte dans mes bras, d'un oedème pulmonaire.

J'ai une grosse pensée pour elle... je pense à elle quasiment tous les jours.

 

Mais aujourd'hui, ces pensées sont encore plus fortes car deux de ses amis viennent de partir, eux aussi.

Charles Aznavour, l'ami de jeunesse

et Antoine Sfeir, rencontré il y a quelques années. Son fils d'adoption, son fils de coeur comme elle disait... celui qu'elle n'a jamais eu.

Ils sont à présent tous partis... presque à la même date à quelques années d'intervalle.

 

 

 

Certains d'entre vous le savent, maman était comédienne jusqu'à ma naissance.

Elle avait été élève de Louis Jouvet, entre autres.

Pendant la guerre, Le Conservatoire national de théâtre avait changé de nom et s'appelait Centre du Spectacle.

Or maman y était entrée et a ainsi côtoyé de nombreuses personnalités qui sont devenues célèbres.

Charles Aznavour faisait partie de ces élèves comédiens car il faut savoir qu'avant de devenir chanteur, il fut comédien.

Bien entendu, la vie les a séparés... mais, il y a quelques années, maman avait repris contact avec lui et c'est sa fille, Katia,

adorable, qui faisait l'intermédiaire. Lors d'un concert à la cité de Carcassonne, nous avons d'ailleurs pu saluer les saluer tous les deux.

Charles Aznavour est donc mort à 94 ans d'un oedème pulmonaire, dans son bain, lundi 1er octobre 2018.

 

La presse et les réseaux sociaux vont se charger de vous donner tous les détails de sa mort,

nous allons voir sa biographie filmée partout, je ne vois donc pas l'utilité d'en dire plus.

 

Maman à l'époque où elle apprenait le métier de comédienne avec Charles Aznavour.

 

 

 

Quant à Antoine Sfeir, maman était tombée sous le charme de ce chroniqueur que certains d'entre vous connaissent.

Il y a quelques années, elle l'avait contacté puis rencontré à Paris. Ce fut un coup de foudre réciproque.

Depuis, ils correspondaient régulièrement, elle allait le voir à Paris plusieurs fois par an et nous l'avions même fait venir à Carcassonne

pour une conférence et une signature de ses livres en 2009.

 

Vous pouvez d'ailleurs retrouver l'article que j'y avais consacré ici sur le lien suivant :

http://ambre2.eklablog.com/antoine-sfeir-a-carcassonne-en-2009-a94363141

 

Voici l'une des photos prises par moi à cette occasion.
On reconnaît maman, à gauche, tête baissée...

 

 

Pour ceux qui ne le connaissent pas, voici une partie de sa biographie.

 

Antoine était un journaliste et politologue franco-libanais, auteur de nombreux ouvrages sur des sujets liés au Moyen-Orient et au monde musulman.

Fondateur de la revue des "Cahiers de l'Orient", il a présidé le Centre d'études et de réflexion sur le Proche-Orient (Cerpo),

l'Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI), et enseigné les relations internationales au CELSA....

Antoine a multiplié au fil des ans les collaborations et interventions dans les médias.

Invité régulièrement sur les plateaux de télévision notamment chez Yves Calvi pour « C dans l'air »,

(c'est là que nous l'avions découvert, maman et moi (d'ailleurs maman avait aussi rencontré Yves Calvi la première fois) ;

longtemps consultant pour Europe 1, auteur de points de vue pour Ouest-France,

il était une référence sur les questions du monde arabo-musulman qu'il décryptait avec pédagogie.

 

Né en 1948 au Liban, Antoine est issu d'une famille chrétienne maronite.

Étudiant chez les jésuites, il entame d'abord des études de médecine.

En parallèle, il envoie des écrits à L'Orient-Le jour, le grand quotidien francophone de Beyrouth, qui lui confie rapidement une rubrique hebdomadaire

« Le Jour des jeunes » avant de l’embaucher. C'est ainsi que démarre sa carrière de journaliste.

 

Puis, il se réoriente vers des études de droit et de sciences politiques et couvre les événements au Moyen-Orient.

 

Un fait dramatique va alors bouleverser sa vie.

Pendant la guerre du Liban, en juin 1976, alors qu'il a 27 ans, il est enlevé par une milice du front de libération de la Palestine

qui le torture et le retient prisonnier pendant sept jours. Il en a d'ailleurs tiré un livre intitulé : « Le jour où ma vie s'est arrêtée »

et en a gardé des cicatrices physiques.

 

Cet événement le pousse aussi à partir en France où il arrive en septembre 1976.

En 1977, il participe à la fondation du journal J’informe. Jusqu’en 1989, il est journaliste à La Croix et au Pèlerin.

Il collabore également au journal Le Point, aux quotidiens l’Opinion et Le Figaro, ainsi qu'aux revues Études, Esprit, Afrique et Asie Modernes et Politique internationale.

Auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur le monde arabe et l'islam, il sera toutefois accusé de complaisance envers le régime de Ben Ali,

avec le livre « Tunisie, terre de paradoxes », publié en 2006.

Pour son dernier livre, « L'Islam contre l'Islam : l'interminable guerre des sunnites et des chiites » (2013),

il a remporté le prix Livre et droits de l'Homme de Nancy.

En 2003, il avait dépeint l'universitaire Tariq Ramadan comme un « spécialiste du double langage »,

dont l'influence sur la jeunesse serait plus dangereuse que celle des islamistes violents, ce qui lui vaudra une plainte en diffamation. Il sera relaxé.

(et vous avouerez qu'il ne s'est pas trompé sur le personnage qui, depuis, a été accusé de viols et de brutalités sur les femmes !)

En 2005, il lancera, avec Jean-Michel Quillardet, ancien grand maître du Grand Orient de France, l'Observatoire de la laïcité,

qui se voulait « un groupe d'étude et de prospective afin de renforcer le principe de laïcité comme constitutif de la République et de la démocratie ».

 

Lorsque maman allait le voir plusieurs jours, elle aimait se déguiser pour jouer quelques scènes durant les longues soirées d'hiver.
Prises avec un téléphone portable, elles sont difficiles à exploiter, mais je vous en ai trouvé une sur laquelle on
la voit, avec son déguisement et sa perruque, à côté d'Antoine.

 

Souffrant d'un cancer, il s'était éloigné ces derniers mois du monde médiatique. Il continuait toutefois à donner des conférences.

La dernière fois que je l'ai eu au téléphone, juste après la mort de maman, il ne m'a rien dit... mais je n'étais pas intime avec lui comme l'était maman.

Il s'est éteint à l'âge de 70 ans dans la nuit de dimanche à lundi, donc, lui aussi le 1er octobre.

J'ai été très touchée par le mot laissé par son fils, aussi j'aimerais le partager avec vous :

Mon père, mon complice, mon mentor, mon patron, mon ami, mon partenaire de travail, nous a quittés doucement cette nuit.

Il est parti enfin en paix, après une si longue lutte, sans jamais baisser les bras, sans jamais abandonner…

Jusqu’au bout, la clope toujours au bec, il promettait encore de gagner !

Les messages de proches ou d’anonymes arrivent par dizaines, par centaines, de partout.

Il restera longtemps dans nos cœurs et dans les mémoires de tant d’entre vous… Quelle chaleur, merci !!!

 

 

Je suis de tout cœur avec sa famille, ses proches et ses amis (j'en connais quelques uns que je vais contacter)

qui l'aimaient et qui, comme moi, son très tristes de son départ.

 

Voilà. Je reviens vers vous dans de tristes circonstances...

Ma vie est un peu surchargée en ce moment. Beaucoup de créations en septembre

et des commandes dont je vous parlerai lors de mon prochain article...

Je vous embrasse tous chaleureusement.

J'espère que vous allez tous bien.

Je n'ai pas eu le temps de passer voir beaucoup d'entre vous et j'en suis désolée.

Dès que je suis un peu plus libre, promis, je passe vous voir.

A très bientôt.

Cath

 

 

 

 

Aujourd'hui, ma petite-fille, Jélisa-Rose a eu 7 ans.
Elle vit sur un voilier avec son papa (mon fils) et sa maman,
dans le bonheur et la sérénité.

 

Ma petite chérie, je te souhaite un très bon anniversaire.
Je regrette de ne pas être avec toi à cette occasion.
Ton papa et ta maman m'ont appris que tu savais lire, à présent
et aussi que tu apprenais à parler italien !! Bravo !!

Je t'envoie des brassées de gros baisers,
Je t'aime, ma petite pirate.

Ta mamy cath                  

 

 

 

 

 

Puisque je suis dans les anniversaires, il se trouve qu'aujourd'hui, mon fils a 40 ans !!
40 ans, ça se fête !! C'est un évènement !!

Malheureusement, je ne serais pas avec lui aujourd'hui... comme je ne l'ai pas été pour ses 20 ans ni pour ses 30 ans.
Cette année, c'est spécial ! Il est loin de moi, sur son voilier, mais je sais qu'il pense à moi.

 

 

Je te souhaite un très BON ANNIVERSAIRE, mon chéri,
et si tu passes par ici, laisse-moi un petit commentaire, cela me fera plaisir.
Je ne partagerai pas cet article sur facebook, cela restera dans l'intimité de ce blog
où seuls quelques amis ont accès à mes articles. Je sais que c'est ce que tu souhaites.

Mais comme je suis loin, je ne pouvais pas passer à côté de cette occasion
de te dire que je t'aime et que tu me manques.

Je t'ai fait un petit montage juste pour l'occasion, puisque je ne peux même pas t'écrire...
C'est un peu comme si je t'avais envoyé une carte postale...

Je t'embrasse tendrement et j'espère que ta vie actuelle te plaît et que tu t'éclates !
Vogue ton voilier avec tout le bonheur possible près des tiens.