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Par ambre2 le 10 Mars 2024 à 22:04
BONJOUR A TOUS
Allez, un petit tour dans le français, pour changer !!
Quelques petits trucs pour ne pas faire de fautes
Il y a pas mal de pièges dans la langue française,
voici quelques trucs pour les contourner...ON (pronom indéfini) et ONT (verbe avoir au pluriel) :
Pour être sûr de ne pas se tromper :
ON : quand la phrase est au singulier (tu peux aussi le remplacer par il)
ONT : quand la phrase est au pluriel (tu peux aussi le remplacer par avaient)
CE (pronom démonstratif) et SE (pronom personnel) :
Pour être sûr de ne pas se tromper :
CE : devant un nom
SE : devant un verbe (tu peux le remplacer par me)
SON (pronom personnel) et SONT (verbe être au présent) :
Pour être sûr de ne pas se tromper :
SON : quand la phrase est au singulier (tu peux aussi le remplacer par mon)
SONT : quand la phrase est au pluriel (tu peux aussi le remplacer par étaient)Voilà, maintenant, vous n'aurez plus de raison de faire ces fautes !
J'espère que vous avez passé un bon week-end...
Bonne semaine à tous et bon courage à tous ceux qui sont inondés
ou dans les intempéries en ce moment.
20 commentaires -
Par ambre2 le 22 Février 2019 à 20:30
L’homme au féminin
Le genre et le sexe dans la langue française
A l'heure où l'Académie française envisage de féminiser les noms de métier,
je vous propose une petite explication de l'histoire de la féminisation...
Un article récupéré que j'avais écrit pour mon ancien blog sur rmc, pour ceux qui s'en souviennent....
A une époque où mon cerveau était plus performant !
Le lien qui unit le genre et le sexe est au cœur des discussions animées qu’entretiennent les partisans de la féminisation des noms de métiers, de titres et de fonctions, et leurs détracteurs.
Chez les Romains, la fonction était sexuée de genre masculin parce qu’elle est exercée par des hommes : il n’y a pas de femmes consuls. Si d’aventure, hors de Rome, une femme accède à la royauté, comme c’est le cas de Didon, reine de Carthage, Virgile la désigne grâce au substantif féminin regina.
Le respect du genre, lié au sexe, est particulièrement rigoureux dans la langue latine : certains mots, comme agricola ou poeta, qui désignent des fonctions exercées par des hommes, mais qui sont dotés de la désinence -a propre à la première déclinaison, à laquelle appartiennent essentiellement des noms féminins, ne sauraient être que masculins.
La langue française au contraire admet que des noms de genre féminin s’appliquent à des hommes :
• D’une manière générale, des noms de fonctions terminés en -a dans leur langue d’origine, l’italien pour estafette ou sentinelle,
le portugais pour vigie, ont été considérés, du fait de leur désinence, comme féminins dans la traduction française.
• Certains substantifs féminins, et qui s’appliquent aux deux genres, proviennent d’un mot latin de la première déclinaison :
– une personne vient du latin persona (féminin), qui désigne d’abord le masque de théâtre, puis le rôle, et enfin le personnage ;
– le substantif victima (féminin) appartient, à l’origine, au vocabulaire religieux : il s’applique à l’animal destiné au sacrifice ;
– le substantif tardif vedetta, qui désigne un lieu élevé d’où l’on voit au loin (videre), est à l’origine du nom vedette.
C’est leur emploi dans un sens figuré, métaphorique, parfois très éloigné de leur sens premier, qui explique que ces termes féminins désignent indistinctement des hommes et des femmes en français, et, pour les deux premiers, en latin.
• En effet, l’usage du féminin pour désigner un homme provient, dans certaines figures de style, métaphores ou métonymies, souvent employées comme attributs, du genre du référent, que celui-ci soit laudatif ou dépréciatif :
on parle d’une idole, d’une étoile, d’une tête brûlée, d’une basse.
Ce phénomène n’est pas propre au français.
• Les titres féminins attribués à des hommes se justifient par un processus du même type :
Sa Sainteté, Sa Majesté, adoptent le genre des vertus ou des caractéristiques, des attributs incarnés par un homme.
L’anglais, au contraire, dit His Majesty pour le roi, His Holiness pour le Pape, car le sexe du possesseur détermine le genre du possessif.
• Très nombreux, volontiers pittoresques, le plus souvent vulgaires, sont les attributs de genre féminin appliqués à des hommes pour exprimer le mépris, le genre féminin étant en lui-même dépréciatif. Ces termes injurieux mettent en cause l’honnêteté d’un individu (une fripouille, une canaille), son courage (une poule mouillée, une lavette), ses orientations sexuelles (une gonzesse, une tante).
Il est inutile d’allonger la liste.
On voit, d’après ces exemples, que l’emploi du féminin pour désigner des hommes procède d’origines diverses, et qu’il concerne surtout des substantifs employés dans un sens métaphorique et comme attributs. Les noms de fonction de genre féminin appliqués à des hommes constituent, en quelque sorte, de rares anomalies nées de la traduction.
L’abondant emploi de substantifs féminins pour exprimer le mépris qu’inspirent certains hommes manifeste la misogynie ancrée dans la conscience collective. On notera cependant que certaines injures destinées aux femmes sont de genre masculin : un laideron, un souillon. Mais ce phénomène, qui reste un mystère grammatical, est très limité, ce qui mérite réflexion...Voilà un peu de lecture et de réflexion pour vous cette fois-ci.
Pour ma part, j'ai commencé ce matin le déblaiement de la véranda car je profite du beau temps
et du fait que le menuisier m'a enfin terminé l'étanchéité de la pièce où je peux tout mettre.Sans parler des sous qui commencent à arriver de l'assurance et des dossiers d'aide pour les sinistrés de l'aude.
Tout arrive avec de la patience !Ça va me permettre de payer quelqu'un pour m'aider à continuer pour les cartons trop lourds
comme ceux des livres.Je vous embrasse tous et vous souhaite un bon week-end.
Je vais essayer de passer vous voir dès que possible.Merci de vos visites, c'est vraiment sympa de votre part.
Cath
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